MacroCosmos novembre-décembre 2022

31 de la NASA. On pense que ce type d’éruptions, précédemment observées par des télescopes à rayons X et infra- rouges, est associé à ce que l’on appelle des “points chauds”, des bulles de gaz chaud qui orbitent très ra- pidement et à proximité du trou noir. « Ce qui est vrai- ment nouveau et intéressant, c’est que de telles érup- tions n’étaient jusqu’à pré- sent claire- ment pré- sentes que dans les ob- servations en rayons X et en infrarouge de Sagittarius A*. Ici, nous voyons pour la première fois une indica- tion très forte que des points chauds en orbite sont aussi présents dans les ob- servations radio, » ex- plique Maciek Wielgus, qui est aussi affilié au Nicolaus Copernicus Astro- nomical Centre, Poland and the Black Hole Initiative à l’université d’Harvard, aux Etats-Unis. « Peut-être que ces points chauds détectés sous ondes infrarouges sont une manifestation du même phéno- mène physique : dès que les points chauds émettant dans l’infrarouge refroidissent, ils deviennent visibles dans les longueurs d’ondes plus

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