MacroCosmos novembre-décembre 2020

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2020 scientifique, ainsi qu’une plus grande atten- tion sur la vie beaucoup moins avancée tech- nologiquement que la nôtre, n’a commencé que dans les années 1960. Un article sur ces questions a été publié dans Science par Carl Sagan en 1961, intitulé « The Planet Venus ». Dans ce document, il commente la probabilité de détecter la vie à la surface : « … il semble assez certain que les organismes terrestres déposés à la sur- face de la planète seraient rapidement tués. Par conséquent, il semble y avoir peu de danger de contamination biologique de la surface de Vénus » . On en savait assez sur l’atmosphère vénusienne à l’époque pour qu’on ne puisse pas si facilement exclure qu’elle abritait des formes de vie simple. Sagan a écrit : « … les conditions sont bien plus favorables à des altitudes plus élevées, en particulier juste en dessous de la couver- ture nuageuse, et il y a une possibilité dis- tincte de contamination biologique de l’atmosphère vénu- sienne supérieure » . Les analyses les plus ré- centes de la « vie vé- nusienne » menées sur les données remon- tent à l’époque de Percival Lowell et ses canaux martiens, et plus tard à l’époque du scientifique russe Leonid Ksanfomaliti, qui suggéra la pré- sence de « formes de vie » dans les images envoyées par l’atterris- seur Venera 13, en 1982. Nous savons C i-dessus, l’Atacama Large Millimeter/ submillimeter Array dans le nord du Chili. [W. Garnier, ALMA/ ESO/NAOJ/NRAO] Ci-dessous, le té- lescope James Clerk Maxwell, observatoire du Mauna Kea, Ha- waii. [William Montgomerie]

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