MacroCosmos novembre-décembre 2019

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2019 C ette infographie met en évi- dence les étapes les plus signi- ficatives de l'évolution de la vie sur notre planète. Dans des condi- tions initiales similaires, les pre- mières étapes pourraient également s’être produites sur d’autres planètes. Ci-dessous, l'as- trophysicien Su-Shu Huang, qui a forgé le terme « zone habitable ». étoiles dans la séquence principale. En fait, plus ils durent longtemps, plus grandes sont les chances que la vie apparaisse et évolue. Les indicateurs fossiles et chimiques nous di- sent que la vie sur Terre est apparue environ 1 milliard d’années après la formation de la planète et que pour atteindre une impor- tante biodiversité comparable à la vie terres- tre actuelle, il a fallu 3 milliards d’années supplémentaires. Il est possible que ce ti- ming soit également valable pour d’autres systèmes planétaires, au centre desquels se trouvent des étoiles qui ne sont pas néces- sairement identiques au Soleil. Les étoiles si- gnificativement plus massives ont des temps de permanence dans la séquence principale plus courts que ceux nécessaires à la vie pour transformer l’environnement qui l’héberge, jusqu’à être détecté par d’autres mondes. Par conséquent, même si une étoile à peine 1,5 fois plus massive que le Soleil (c’est la li- mite de masse supérieure de la classe spec- naturel pour caractéri- ser l’habitabilité des mondes. Environ un siècle plus tard, l’astro- physicien américain d’origine chinoise Su- Shu Huang a proposé, lors d’une conférence de la Société d’astro- nomie du Pacifique, le terme « zone habita- ble » pour définir la ré- gion autour de l’étoile où l’eau liquide peut exister à la surface des planètes. Huang a considéré un facteur fondamental pour éta- blir la durée d’habita- bilité des planètes, c’est-à-dire les temps de permanence des

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