MacroCosmos mai-juin 2020

15 MAI-JUIN 2020 UV et de réémettre le rayonnement presque instantanément à des longueurs d’onde plus longues, dissipant toute énergie résiduelle sous forme de chaleur. Dans un environne- ment aquatique aux eaux peu profondes, la biofluorescence peut jouer un rôle crucial dans le maintien des planètes habitées orbi- tant autour de naines rouges, même si leurs atmosphères ont été sévèrement érodées par l’activité stellaire. De très grandes colo- nies d’organismes biofluorescents pour- raient se défendre contre les flux de rayons UV produits par les éruptions stellaires, émet- tant un rayonnement visible et provoquant une augmentation temporaire de la lumino- sité de la surface planétaire. Étant donné que la biofluorescence serait in- dépendante du flux de lumière visible de l’étoile, mais ne serait liée qu’au flux de lu- mière UV, coïncidant avec les éruptions, le À droite, Lisa Kaltenegger et Jack T. O’Mal- ley-James, les deux chercheurs du Carl Sagan Institute (Cornell University) qui, depuis quelques années, évaluent la possibilité de découvrir la vie extraterrestre fluorescente.

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