MacroCosmos janvier-février 2016

à la recherche de tout indice, mais sachant que seulement 20% du ciel a été enregistré dans ce mode, il va aussi falloir compter sur la chance. Pendant ce temps, Batygin raffine en perma- nence les paramètres des simulations, afin de restreindre autant que possible la zone du ciel dans laquelle chercher la planète. De son côté, Brown a planifié une campagne d’ob- MARS-AVRIL 2016 PLANÉTOLOGIE C e diagramme compare les orbites des planè- tes externes avec celles des KBOs les plus loin- tains, et celle de l’hypo- thétique Planète Neuf. Sur cette dernière est souli- gnée la portion le long de laquelle on aura le plus de chance de voir la planète, selon Brown et Batygin. [JPL; Batygin and Brown/ Caltech; A.Cuadra/Science] tographiques plus pous- sées. Si elle se trouvait près de son aphélie, Pla- nète Neuf se déplacerait très lentement et aurait une magnitude apparen- te de 22 (ou plus faible encore), ce qui la met- trait sous le seuil de détec- tion de toutes les études passées. L’image de la pla- nète, sous forme de point lumineux, pourrait toutefois déjà exister et être cachée dans la base de données du WISE (Wide-field Infra- red Survey Explorer), dans un nombre limité d’observations effectuées aux plus extrêmes longueurs d’onde dans l’infrarouge mesurées par cet instrument. Le chercheur déjà mentionné Kevin Luhman étudie à présent cette série d’observations C i-dessous à gauche, le dôme du télescope Subaru, et plus à droite ceux des té- lescopes jumeaux Keck. Les espoirs de trouver la Planète Neuf reposent sur le Subaru. [NAOJ]

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